Construire et reconstruire

Villers au flos a particulièrement souffert de la grande guerre. Les champs de bataille de la Somme étaient très proches.

L'égise, maintes fois reconstruite au cours des siècles fut entièrement détruite.

Une pompe à bras pour circonscrire les incendies a été achetée aux établissements V. FOURNIER sis 08 rue des prairies 75020 PARIS le 10 novembre 1922 pour un coût de 4356 anciens francs, ce qui correspond à 4847 € au 04 janvier 2016 pour une inflation cumulée de 72905,5 %

Commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918. La Grande Veillée

Villers se souvient : Commémoration 2008

Sites divers:

Il y a 100 ans. Cliquez ici !

Historial de la grande guerre à Peronne.Cliquez ici !

Memorial de la paix à Caen. (musée de la dernière guerre mondiale) Cliquez ici !

 

Destruction totale

Le château servit d'hôpital militaire aux Allemands durant la guerre 14/18.

Suivant l'ordre de "destruction totale" (qui se renouvellera en 1945) ils le dynamitèrent avant de battre en retraite.

Les exploitations ravagées

Tout était à refaire une fois la guerre finie...

Morts pour la France

Guerre 1914 - 1918

Victimes militaires :

Victimes civiles :

  • Omer Bulcourt - Maire de la commune - Tué par un éclat d'obus
  • Prosper Darras
  • Simone Vitel - 7 ans - Tuée lors du bombardement par un aéronef
  • André Vitel - 5 ans -  Tué lors du bombardement par un aéronef
  • Marie Vitel - 2 ans - Tuée lors du bombardement par un aéronef

Arbre généalogique de la famille Vitel, cliquez ici !

Commémoration en novembre 2017

Hommage à tous les Morts pour la France 11 Novembre 2017

Message de la Secrétaire d’Etat auprès de la ministre des armées 


Quatre-vingt-dix-neuf années ont passé depuis cette fin de matinée où, ce 11 novembre 1918, à 11h, sur le front, les clairons ont surgi pour sonner le cessez-le-feu. Un conflit de quatre ans et demi s’achevait alors. Si l’avant et l’arrière communient dans la fierté nationale, c’est aussi le temps du deuil qui commence face aux pertes considérables, tant civiles que militaires. La Grande Guerre a profondément bouleversé les nations européennes, les équilibres mondiaux sont durablement modifiés. Cette année, nous célébrons plus particulièrement le centenaire de 1917. Après trois ans de conflit, c’est l’année de la « fatigue des peuples » mais aussi le tournant de la guerre. Sur le temps long, elle s’avère déterminante pour le XXème siècle. Ses conséquences se font encore sentir aujourd’hui. D’avril à octobre, le Chemin des Dames a rendu son terrible verdict ; cet échec sanglant affecte le moral des combattants et celui de l’arrière. L’armée française n’est pas seule à se sacrifier. Au prix de lourdes pertes, les Canadiens mènent l’offensive à Vimy, les Britanniques à Passchendaele, les Italiens sont vaincus à Caporetto. Les Etats-Unis rompent avec l’isolationnisme et s’engagent aux côtés de l’Entente. L’arrivée progressive des soldats américains change le rapport de force et va contribuer à forger la victoire. La mondialisation du conflit s’est intensifiée. Traversée par deux révolutions, la Russie connaît de profonds bouleversements et signe le 15 décembre un armistice avec l’Allemagne. Cette dernière va pouvoir, en 1918, concentrer toutes ses forces sur le front occidental. Victimes indirectes de la guerre, des centaines de milliers d’enfants en portent les séquelles et se retrouvent orphelins. Ils grandiront seuls ou au sein de familles incomplètes marquées à jamais par la perte. C’est pour leur permettre de vivre dignement que l’Etat crée le 27 juillet 1917 le statut de « pupille de la Nation ». Destiné à l’origine aux orphelins de guerre, il est étendu aujourd’hui aux orphelins d’un parent tué en opération militaire extérieure ou lors d’un attentat terroriste. Le 16 novembre 1917, il y a presque cent ans, au milieu de la tempête, Georges Clemenceau était appelé à former le gouvernement. Président du conseil et ministre de la guerre, à 76 ans, il appelle à la « guerre intégrale » et remobilise la Nation et les armées avec l’obsession de mener la France à la victoire. En ce jour du 11 novembre, depuis la loi de 2012, nous rendons hommage à l’ensemble des morts pour la France. A ceux tombés lors de la Grande Guerre, lors de la Seconde Guerre mondiale, lors des guerres de décolonisation, à ceux tombés hier et aujourd’hui, lors de nos opérations extérieures partout dans le monde, la Nation reconnaissante rend hommage et perpétue l’indispensable mémoire

Cette année, une vidéo est visible en cliquant ici !

Sculpteur ayant créé le Monument aux Morts

Le sculpteur ayant créé le Monument aux Morts français, le calvaire du cimetière et la chapelle qui se situe rue de Le Transloy est monsieur Ernest Vankerme qui demeurait à Combles dans la Somme.
On lui doit également les monuments aux morts de Rocquigny, Morval, Fricourt, Maurepas et Hardecourt aux bois.
Les devis indiquent la somme de 11000 francs pour la chapelle soit 6754,84 euros actuels, de16500 francs pour le monument au Morts soit 10132,26 euros actuels et de 5000 francs pour le Calvaire du cimetière sur lequel est posée la plaque en souvenir de M. Adolphe Hocquet soit 3070,38 euros actuels

Reconstruction de la mairie et des écoles

Reconstruction de la mairie et des écoles
La mairie et les écoles furent reconstruites à partir de 1924 sous la direction de l'architecte M. Eugéne BIDARD, L'entreprise ayant effectué les travaux est la société Tournay et Morel & Cie de Bapaume.

Le procès-verbal de réception définitive est daté du 08 novembre 1926
Le coût de cette reconstruction a été de 314 805,32 anciens francs frais d'architecte inclus soit 295 657,48 € et approuvé en conseil municipal le 08 novembre 1926 Extrait du registre de délibération 1  - délibération 2 - délibération 3

Le conseil municipal d'alors était composé de:

M. Octave Barbier - Maire
M. Arthur Bulcourt - adjoint au maire
M. Joseph Hatron - adjoint au maire
M. A. Ricbourg
M. Fortuné Boursin
M. J. Boursin
M. Etienne Gamot
M. A. Petit
M. P. Tiron
M. D. Maguerre.

Dommages de guerre

Après la destruction ... La reconstruction et son coût - cliquez ici !

puis les aides d'autres départements - Cliquez ici !

Le Bleuet de France

Le Bleuet  est le symbole de la mémoire et de la Solidarité de la France envers les anciens combattants.

Dans les pays du Commonwealth c'est le coquelicot (ou Poppy) qui en est le symbole

Echange épistolaire vers la fin de la grande guerre

Courrier qui nous a été gracieusement confié par un descendant de la famille ayant habité le chateau :

"Madame,

Mon mari s'est rendu dernièrement à Villers-au-flos, pour y constater l'état des lieux des immeubles appartenant à mes père et mère, M. et Mme Cabot. Le village est dans un état pitoyable d'anéantissement; les bâtiments en briques ont un peu mieux résisté ; néanmoins, le génie du mal dont l'ennemi est animé n'a rien épargné. Les murs de votre château existent encore en partie; l'aile droite semble avoir beaucoup moins souffert. Le mur de votre jardin sur la grand'rue a disparu, ainsi que toutes les dépendances du château.

La maison de Léandre est détruite de fond en comble, ainsi que toutes les dépendances et murs de cette partie du parc exception faite pour le grand pigeonnier. La grotte, elle-même, a peu souffert; quelques barreaux de sa grille brisés ou tordus. La Vierge y est encore, de même que la chaire de vérité et le porte-bougies; mais l'autel a été enlevé  ainsi que les bancs. Les arbres l'entourant ont été abattus et enlevés. Le souterrain donnant accès à  la grotte a été rebouché du côté du cimetière et servait d'abri aux boches; ils ont brisé et arraché de nombreux ex-voto. Quant aux arbres, ils ont tant souffert qu'ils semblent effeuillés et sans vigueur.

Le cimetière où reposent nos chers disparus n'a même pas échappé à la fureur de l'ennemi. Presque toutes les tombes furent violées et les sépultures bouleversées. Ma pauvre soeur Elvina est morte il y a un an et y est sûrement enterrée, mais il fut impossible à mon mari de retrouver sa tombe.

Quant à votre caveau j'ose  peine vous l'avouer et cependant c'est le seul but de ma lettre, il fut aussi souillé, éventré, et il y a la plus extrême urgence à ce que l'un de vous aille y porter remède et y remettre les choses en l'état. Une grande consolation pour vous sera d'apprendre que les corps de Mademoiselle Marguerite et Monsieur Jacques semblent avoir été respectés; les plaques de marbre avec leurs inscriptions sont intactes et semblent n'avoir pas été enlevées.

Ce sont deux Australiens qui conduisirent mon mari en ce lieu pour lui faire constater cet acte inqualifiable, afin que l'on vous en avertisse. J'ai longtemps hésité  mais j'ai pensé qu'il est de notre devoir envers les morts de veiller sur leurs restes et je souffre énormément que le devoir m'incombe de vous en aviser; mais l'état où sont vos morts prouve que vous l'ignorez."